27 Août 2022 -Lausanne: Marche pour la fin du specisme
6 août 2022-Lugano : ATRA stand pour les initiatives
Le samedi 6 août, de 10h30 à 17h, nous serons sur la Piazza Dante à Lugano pour récolter des signatures pour les deux initiatives demandant l'interdiction de l'importation de fourrures et de foie gras en Suisse.
29 Juin 2022-Berne : lancement des initiatives contre fourrures et foie gras
Le 29 juin, nous avons participé, avec d'autres associations, au lancement à Berne des deux initiatives populaires fédérales visant à interdire l'importation de fourrures et de foie gras en Suisse. Notre législation impose des exigences si élevées aux producteurs de fourrure qu'une production en Suisse ne serait pas rentable; elle interdit davantage la production de foie gras, car le gavage des oies et des canards est interdit en Suisse. Cependant, la Suisse elle-même continue d'importer des fourrures de l'étranger - en contradiction avec les exigences qu'elle pose à l'intérieur de ses propres frontières - et continue d'importer du foie gras, qui est produit à l'étranger avec le même gavage qu'elle interdit. Cette hypocrisie doit cesser! Signons les initiatives pour interdire l'importation de fourrures et de foie gras en Suisse! Seuls les citoyen-ne-s ayant le droit de vote en Suisse peuvent signer, et les signatures doivent être recueillies par Commune politique.
Pour plus d'informations sur les initiatives, voir le lien Pétitions/Campagnes.
9 Avril 2022-Lugano : info stand atra
Le samedi 9 avril, de 10h30 à 17h00 nous serons sur la Piazza Dante à Lugano avec un info-stand pour une journée d'information sur l'abattage des chevreaux et des agneaux pour Pâques et de tous les autres animaux.
Nous vous attendons!
Participez : Un prix pour des anticorps sans animaux
10'000 euros pour l’utilisation d’anticorps sans animaux
La Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale (ECEAE) décerne un prix de 10’000 euros pour récompenser le développement et l’utilisation d’anticorps d’origine non animale. Chaque année, jusqu’à un million d’animaux sont utilisés et tués dans l’UE pour la production d’anticorps, malgré l’existence de technologies de pointe qui ne recourent pas à l’expérimentation animale. Pour faire connaître les avantages de ces méthodes sans cruauté et promouvoir leur application, l’ECEAE, dont l'ATRA est membre, annonce la création d’un prix unique en son genre pour le développement et l’utilisation d’anticorps d’origine non animale.
Ce prix, d’une valeur de 10’000 euros, vise à soutenir les recommandations de l’EURL-ECVAM (le laboratoire de référence européen) de ne plus utiliser d’anticorps d’origine animale et d’accélérer leur conversion en méthodes de production d’anticorps sans animaux.
Les anticorps sont des protéines produites par le système immunitaire capables de reconnaître des modèles moléculaires uniques (antigènes), de se lier à eux et d’aider à la neutralisation des objets étrangers et des agents pathogènes. En raison de leurs propriétés de liaison spécifiques, les anticorps sont l’un des outils les plus utilisés dans la recherche, le diagnostic, la thérapeutique et les procédures réglementaires. Bien que, pour générer des anticorps, l’on dispose depuis des décennies de technologies modernes d’une grande précision qui n’utilisent pas d’animaux (par exemple celle du « Phage Display », ou expression des phages et banques d’anticorps), la grande majorité d’entre eux sont encore produits chez les animaux, entraînant pour ces derniers d’immenses souffrances et la mort. Par exemple, pour générer des anticorps monoclonaux via le procédé dit « de l’ascite », des cellules productrices d’anticorps sont injectées à des souris vivantes, provoquant chez celles-ci une croissance de type tumoral, une inflammation et la sécrétion d’un liquide contenant des anticorps dans la cavité abdominale (ascite), ce qui est terriblement douloureux. Les anticorps dits polyclonaux sont souvent produits chez les animaux suivants : les rats, les lapins, les hamsters, les cobayes, mais aussi les moutons, les chèvres, les ânes et les chevaux. On estime qu’au sein de la seule UE, environ un million d’animaux sont utilisés chaque année pour le développement et la production d’anticorps (1).
Donnons une voix à ceux qui n'en ont pas