La mode peut être cruelle et criminelle, mais ceux qui la soutiennent en achetant des vêtements impliquant la souffrance animale sont encore plus cruels et criminels. Et pourtant, des alternatives existent. Il est peut-être plus difficile d’être sûr, lorsqu’un achète un vêtement, que celui-ci est vraiment cruelty free.
En Suisse, il existe depuis 2013 l’obligation de déclarer sur les étiquettes des vêtements comportant de la fourrure les informations concernant l’espèce animale, le mode de détention, l’origine et la manière dont la peau a été obtenue ; cette obligation ne s’applique toutefois pas aux spécimens domestiques des espèces équine, bovine, porcine, ovine et caprine ni aux lamas et alpagas. Une directive européenne impose en outre la déclaration sur l'étiquette de la présence éventuelle de parties d'origine animale dans les vêtements (cela vaut aussi pour les plumes, le cuir ou les boutons faits en corne). Cependant, les producteurs ne respectent pas toujours ces obligations légales et les étiquettes sont incomplètes.
Comment faire alors pour savoir si la capuche de la parka qui nous plaît est en véritable fourrure ? Le coût n’est pas toujours révélateur, on trouve des vestes avec des inserts en fourrure même à bas prix. Une astuce consiste à souffler sur la fourrure : les vrais poils s’inclinent sur le côté et montrent une petite bande de peau à la base de l’attache, les poils synthétiques sont plus fins et moins doux et, en raison de la charge électrostatique, restent plus attachés au support de tissu. La fourrure véritable est insérée dans la peau de l’animal, c’est pourquoi si on la tire on verra le cuir dessous alors qu’avec la fourrure synthétique, on voit le tissu. Finalement, si on a déjà acheté le vêtement, brûler quelques poils révélera sans l’ombre d’un doute l’origine : la fourrure synthétique sent le plastique, celle d’animaux, les poils brûlés.
La chose la plus importante à retenir est que c’est nous qui faisons la mode. Pour ne pas soutenir les marchés qui font souffrir d’autres êtres vivants, il suffit de devenir des consommateurs conscientisés et de ne pas acheter leurs produits.
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Le 16 novembre dernier, le siège de l’ONU à Genève a accueilli une conférence organisée par l’OIPA, l’ATRA et la LSCV à laquelle ont pris part quelques experts dans le domaine : Massimo Pradella – président de l’OIPA International, Jack McQuibban - public affairs adviser pour la Cruelty Free International - Bruno Fedi – président de la LIMAV- Max Molteni – président de l’ATRA, Tamara Zietek - directrice scientifique de Médecins contre l’expérimentation animale Allemagne, Daniel Favre – représentant de la LSCV auprès de la Commission vaudoise sur l’expérimentation animale.
Outre l’analyse de la situation actuelle en Europe et dans le reste du monde, l’objectif était de promouvoir des stratégies concrètes pour une interdiction mondiale des tests cosmétiques sur les animaux en vue de la future convention que les Nations Unies, on l’espère, proposeront de signer aux États hors UE, comme la Suisse qui, en tant que membre de l'ONU depuis 2002, devrait adopter et soutenir la résolution du Parlement européen.
En mai 2018, le Parlement européen a demandé une interdiction mondiale «qu’il s’agisse de l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques ou du commerce des ingrédients testés sur les animaux». (…) Cette interdiction devrait entrer en vigueur avant 2023 ». L'opération à l'échelle planétaire s'annonce complexe. En vigueur depuis 2013 dans l'UE, la réglementation sur les cosmétiques interdit non seulement l'expérimentation animale pour les ingrédients entrant dans la composition des produits, mais aussi l'importation de tout produit qui ne répond pas aux exigences de la directive. Malheureusement, cette interdiction n'est valable qu'au sein de l'UE ; dans 80% des pays du monde, y compris les grands fabricants tels que la Chine, les tests pour les cosmétiques sont toujours autorisés et dans certains cas obligatoires. On estime qu'environ 500’000 animaux sont utilisés chaque année à cette fin. Mais même dans l'UE, les cobayes ne sont pas à l'abri du danger.
L’initiative des parlementaires vise également à rendre l’interdiction effective au sein de l’Union, en remédiant à certaines des lacunes identifiées dans le système communautaire. Par exemple, des cosmétiques réalisés dans des pays tiers à l'aide de méthodes impliquant l’expérimentation animale sont vendus dans les États membres. Ou encore, des paradoxes tels que des produits testés sur des animaux pour des marchés non communautaires et testés de nouveau à l'aide de méthodes alternatives afin d’être mis sur le marché communautaire.
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Création du premier embryon brebis-être humain
Le 19 février dernier, des chercheurs de l’Université de Californie réunis au Texas ont annoncé avoir créé le premier embryon hybride brebis-être humain. Les jours suivants, Giovanni Perini, professeur de génétique et d’épigénétique à l’Université de Bologne a déclaré : “Aujourd’hui, nous sommes déjà parfaitement capables de cloner un être humain, mais nous nous arrêtons avant (…) c'est seulement la question morale qui nous retient, sinon, d'un point de vue technique, il y aurait déjà tous les moyens de commencer un test sur l'homme.”
Comment en sommes-nous arrivés là?
Selon le Churchill’s Medical Dictionary, un clone est une “population de cellules ou d’organismes dérivés d’une seule cellule. Tous les membres d’un clone possèdent le même matériel génétique et sont de ce fait quasi identiques à la cellule ou à l’organisme d’origine”. Nous pouvons donc cloner un organisme entier jusqu’à en arriver aux animaux et à l’homme, mais nous pouvons également cloner une seule cellule. Cloner une cellule est une intervention très simple qui ne comporte pas de risques pour l’environnement et ne génère pas de souffrances. Donc, si les cellules clonées devaient se répandre dans l’environnement, elles n’endommageraient en aucune manière l’équilibre biologique. Le clonage cellulaire peut au contraire représenter une opportunité valable dans le domaine de la recherche.
On doit par contre tenir un discours totalement différent au sujet du clonage animal. Tout d'abord, les souffrances causées par ce type d'intervention doivent être soigneusement évaluées. Wilmut, le chercheur du Roslin Institute d’Édimbourg en Écosse qui a fait naître Dolly en 1997 avait lui-même déclaré que tous les animaux clonés présentaient des malformations congénitales, une plus grande incidence aux maladies, une stérilité fréquente et une moyenne de vie plus courte que leurs semblables non clonés. Si, comme c'est souvent le cas, l'animal cloné a d’abord été manipulé génétiquement, le problème devient double. La probabilité qu’il présente un grand nombre de déficiences et subisse un niveau de souffrance plus élevé augmente considérablement. En outre, l'aspect environnemental doit également être pris en considération ici, c'est-à-dire la possibilité que des animaux clonés et manipulés puissent se répandre dans la nature, provoquant une pollution génétique.
Mais qu'est-ce que le clonage a à voir avec l'embryon hybride brebis-être humain?
Au cours des années ‘80 et ‘90, plusieurs centres de recherche ont tenté de faire naître des animaux génétiquement modifiés afin d’obtenir des organes destinés aux transplantations humaines. Les premières expériences de xénotransplantations, c’est ainsi qu’on appelle les transplantations dans lesquelles l’organe donné n’appartient pas à la même espèce que l’organisme receveur, furent pourtant un désastre à cause des violents rejets qui survenaient. C’est ainsi que certains centres de recherche commencèrent les manipulations, surtout sur des cochons ; ils essayaient d’éviter le rejet, en introduisant des gènes humains afin de les “humaniser”. Les espoirs furent pourtant systématiquement déçus parce que ce n’est pas en insérant un ou plusieurs gènes humains que l’on rend un organe d’origine animale acceptable par l’organisme humain. La stratégie a alors changé et l’on a commencé à étudier la possibilité de créer des chimères, c’est à dire des animaux avec deux ou plusieurs populations différentes de cellules génétiquement distinctes provenant de diverses espèces. Et nous voilà arrivés de nos jours. En 2017, un groupe de chercheurs du Salk Institute for Biological Studies (Californie) a réussi à faire croître un pancréas de souris à l’intérieur d’un rat. Toujours l’année dernière, l’équipe de l’Université de Californie a créé un hybride cochon-homme, soit une chimère, dans lequel 1 cellule sur 100’000 était humaine alors que dans le récent cas de l’hybride avec une brebis, les cellules humaines étaient de 1 sur 10’000. Il faut rappeler que, dans les deux cas, les embryons ont été détruits après 28 jours parce que la loi ne permet pas d’aller au-delà. Toutefois, si de telles recherches ont été conduites, cela signifie que les chercheurs sont convaincus que cette limite de temps pourra être dépassée dans le futur.
Lorsque l’on a commencé à créer les premiers animaux clonés, tous juraient que jamais on ne passerait aux êtres humains ; mais c’est aujourd’hui possible, en admettant que cela n’ait pas déjà été fait. Initialement, on ne devait pas essayer de cloner les êtres humains parce que c’était éthiquement inacceptable et techniquement impossible. Aujourd’hui, c’est techniquement possible mais l’impression est que, pour une partie de la communauté scientifique, l’obstacle n’est plus ethnique mais normatif, c’est à dire que les lois l’interdisent mais nous savons que les lois peuvent être modifiées.
Je crains que dans ce cas également, comme pour ce qui concerne l’expérimentation animale, les énormes intérêts économiques puissent convaincre soit le législateur, soit l’opinion publique que ce qui était jusqu'à récemment inacceptable du point de vue éthique, voire répugnant, pourrait aujourd'hui être acceptable en raison des avantages pour notre espèce, avantages qui restent encore tous à prouver. En somme, la fin justifie les moyens. Mais l'Histoire nous enseigne combien de désastres nous avons créés en suivant précisément la fin pour justifier les moyens.
Dr. Stefano Cagno - Dirigeant hospitalier
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Alzheimer: limites des modèles animaux et nouvelles perspectives de recherche
Dr. Francesca Pistollato – Commission européenne, Centre commun de recherche, Ispra (Italie)
Ceci n’est qu’un extrait, vous trouvez l’article complet aux pages 10-15 


Actuellement, près de 50 millions de personnes dans le monde souffrent de démence, occasionnant un coût global pour les dépenses de santé publique estimé à environ 900 milliards de dollars par an. Il existe à ce jour seulement quatre médicaments approuvés pour le traitement des différents stades de la maladie ; ces médicaments offrent des bénéfices symptomatiques minimes chez une minorité de patients seulement, mais aucun bénéfice à long terme. La plus grande partie de la recherche pharmacologique pour Alzheimer s’est focalisée sur les protéines bêta-amyloïdes. L’hypothèse amyloïde a poussé la communauté scientifique à investir des ressources considérables dans le développement et la création de nouveaux médicaments visant à lutter contre l’accumulation de ces protéines. Toutefois, on a découvert que la formation et l’accumulation des protéines amyloïdes pourrait ne pas être le déclencheur de la pathologie, mais simplement l’une des caractéristiques ou conséquences de la maladie elle-même.
Un autre trait typique du syndrome d’Alzheimer est l’accumulation de la protéine tau phosphorylée qui est induite par les plaques amyloïdes et peut entraîner une destruction des fonctions neuronales. Cependant, malgré ce que l'on pensait, l’accumulation de la protéine tau paraît progresser également suite au retrait des plaques amyloïdes. Tout ceci indique qu’à ce jour, de nombreux aspects moléculaires et cellulaires du syndrome d’Alzheimer ne sont pas encore totalement compris.
L’une des causes possibles de l’échec de la recherche sur Alzheimer pourrait provenir de la surestimation et de la surutilisation de ces modèles animaux. Les souris transgéniques communément utilisées pour étudier Alzheimer peuvent montrer certaines caractéristiques de la maladie ; toutefois, ces modèles animaux présentent aussi des limites évidentes : ils sont par exemple incapables de reproduire la complexité, que ce soit clinique ou pathologique, de la maladie telle que nous l’observons chez les êtres humains.
Un autre aspect important est que les modèles animaux peuvent également contribuer à créer des faux négatifs pouvant ainsi mener à l’exclusion d’essais cliniques de composés thérapeutiques potentiellement efficaces pour les humains. Les modèles de souris transgéniques actuellement disponibles ont été créés principalement comme substituts de l’Alzheimer précoce, d’origine familiale ou lié à des facteurs de type génétique, qui représente le type d’Alzheimer le moins fréquent (environ 3% de tous les cas). Au contraire, la forme la plus répandue de la maladie (97%) est celle qui survient tardivement (après 65 ans), également définie comme "sporadique" car non héréditaire et qui ne peut pas être retracée jusqu'à un gène spécifique.
De nombreux facteurs liés au mode de vie déterminent le risque de développer la maladie d'Alzheimer et la consolidation de la maladie elle-même, dont la vieillesse, le régime alimentaire (les régimes riches en graisses saturées et en protéines d’origine animale et pauvres en végétaux augmentent le risque de développer la maladie), le manque d’activité physique, une stimulation cognitive réduite, un niveau de vie socio-économique peu élevé, un faible niveau d’instruction, un sommeil de mauvaise qualité, une dysbiose intestinale chronique, la pollution atmosphérique, la fumée, l’ingestion de métaux lourds via l’alimentation, les pesticides et les insecticides ainsi que les facteurs de risque associés aux pathologies cardiovasculaires et au syndrome métabolique.
Il est évident qu’il est impossible d’étudier sur un modèle animal comme la souris tous ces facteurs aussi intrinsèquement liés à la vie humaine.
En ce qui concerne le domaine de la toxicologie moderne, un changement progressif de paradigme s’est produit ces vingt dernières années ; il y a eu une transition de l’usage de méthodes basées sur l’utilisation d’animaux à des méthodes animal-free dans lesquelles on préfère les systèmes in vitro et in silico et qui, intégrées les unes aux autres, sont considérées comme ayant une plus grande pertinence pour l'étude de la physiologie et de la toxicologie chez l'être humain.
Il existe d’ailleurs de nombreux instruments et modèles que l’on peut déjà utiliser aujourd’hui dans la recherche sur Alzheimer à la place des modèles animaux.
L’utilisation de tissus ex vivo dérivés de biopsies de patients, d’échantillons de sang ou de liquide cérébro-spinal, de tissus collectés post-mortem (après le décès du patient) peut permettre l’identification de biomarqueurs de la pathologie.
Diverses techniques de neuro-imagerie toujours plus poussées sont actuellement disponibles et pourraient être utilisées pour étudier de façon non-invasive les effets des traitements pharmacologiques et non-pharmacologiques sur les fonctions cérébrales.
Il existe encore de nombreux modèles cellulaires (in vitro) comme par exemple ceux basés sur les cellules souches pluripotentes induites (appelées IPS) qui peuvent être obtenues directement des patients et converties en neurones.
Des systèmes de tissus encore plus complexes, communément appelés "organ-on-chip", peuvent être utilisés pour reproduire de façon plus fidèle certaines structures tissulaires du cerveau, permettant une analyse plus réaliste des processus physiologiques et pathologiques.
Pour l’analyse des gènes et des protéines, il est aujourd’hui possible d’utiliser des technologies définies comme "omiques" ainsi que des modèles informatiques. L’intégration de tous ces modèles et instruments pourrait permettre la découverte de signaux moléculaires de la maladie, tant au moment de son apparition que durant sa progression, ainsi que l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques ; mais aussi l’évaluation de l’efficacité et de la toxicité de nouveaux médicaments, réduisant ainsi les coûts et la durée du processus.
Il est évidemment indispensable d’investir dans l’optimisation et la qualification de ces nouveaux modèles in vitro ainsi que dans l’amélioration de la qualité des tissus post-mortem, par la création de banques de tissus et de cellules fonctionnant efficacement, dans le respect des normes et dans les délais appropriés. Outre les défis techniques, il y a inévitablement aussi des défis liés aux aspects scientifique et normatif, si l’on considère la nécessité de nouvelles approches normatives. Il faut également persuader l’industrie, les organes financiers de la recherche et la communauté scientifique en général de la nécessité d’un changement toujours plus holistique, multidisciplinaire et intégré.
Par ailleurs, en prenant en compte l’importance du mode de vie dans l’apparition d’Alzheimer, on devrait investir bien plus dans la prévention. Au niveau européen, il y a quelques projets financés par la Commission européenne qui sont déjà en train de bouger dans la bonne direction.

Raisons pour ne pas consommer d’œufs
1. Pour ne pas broyer vivants les poussins mâles
Dans les couvoirs, il naît chaque jour une moitié de poussins mâles et une moitié de poussins femelles : les mâles sont considérés comme inutiles car ils ne pondront pas d’œufs, on les jette donc vivants dans un broyeur ou alors ils sont étouffés. Ceci vaut pour tous les types d’élevages.
2. Pour ne pas amputer le bec des poussines
Les femelles subissent l’amputation de leur bec au moyen une lame chauffée. Pourquoi ? Pour éviter qu’une fois adultes, rendues folles par la vie en cage, elles s’attaquent entre elles et se blessent.
3. Pour ne pas emprisonner à vie les poules adultes
Les poules sont emprisonnées dans de toutes petites cages et celles élevées "au sol" sont aussi recluses dans des espaces beaucoup trop restreints et peuplés, elles vivent continuellement loin de la lumière du jour dans un air irrespirable. Elles souffrent de grandes douleurs dans les pattes, perdent leurs plumes à cause de carences en nutriments essentiels, restent coincées entre les barreaux. Au bout de maximum deux ans, elles voient pour la première fois la lumière du jour quand on les emmène à l’abattoir où elles seront pendues la tête en bas sur des crochets et égorgées (la plupart du temps conscientes) ou seront asphyxiées au CO2. Dans la nature, une poule peut atteindre l’âge de 8 ans. Dans les élevages, leur durée de vie est réduite à 5 semaines et demi (pour celles de chair) et à une année et demie/deux années pour les poules pondeuses.
Élevages en Suisse
En Suisse, il est permis d’avoir 10 poulets par m2. La différence entre l’élevage en plein air et celui en cage se limite à un minimum d’espace supplémentaire. La hiérarchie entre les poules ne fonctionne que dans les élevages ayant au maximum 90 individus, sinon elles vivent dans un stress permanent. La majorité des œufs importés en Suisse provient d’élevages en batterie et est surtout utilisée pour les produits confectionnés. Dans la nature, une poule pond au maximum 20 œufs par an ; dans notre pays elles en pondent plus de 300. Les poules des élevages Bio vivent dans des espaces moins surpeuplés, mais les poussins y sont malgré tout aussi considérés comme marchandise sans valeur commerciale. En Suisse, on tue 2,6 millions de poussins par an.
4. Les œufs sont un concentré de cholestérol
70% des calories de l’œuf provient des graisses, en grande partie saturées, et chaque œuf contient 200 mg de cholestérol. Les graisses saturées et le cholestérol sont parmi les principaux responsables de l’artériosclérose qui cause les infarctus et les ictus.
5. Ils augmentent encore plus la charge en protéines
Les œufs ne contiennent pas d’éléments nutritifs utiles. De fait, l’unique nutriment qu’ils contiennent sont les protéines. Le régime alimentaire moyen contient trois fois plus de protéines que ce dont nous avons besoin, il faut donc les éviter. Un régime 100 % végétal contient toutes les protéines nécessaires.
6. Ils risquent de propager la salmonellose
Cette bactérie vit très bien dans la coquille poreuse de l’œuf, surtout dans ceux provenant d’élevages surpeuplés dans lesquels les conditions d’hygiène sont terribles. La salmonelle est l’une des bactéries les plus répandues causant des intoxications alimentaires avec comme symptômes des diarrhées, des vomissements et des crampes abdominales.
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